Périple Humanitaire

Périple Humanitaire

Découvrir l'humanitaire avec des acteurs de terrain !

Périple Humanitaire

Passionné par l'aide humanitaire je vous propose de découvrir l'univers de la solidarité internationale grâce à des entretiens réalisés avec des acteurs de terrain. Au fil des épisodes, explorez les métiers de l'aide humanitaire, les différents contextes d'intervention, l'histoire de l'humanitaire et des grandes ONG. Cette série est idéale pour toute les personnes souhaitant travailler dans le secteur de l'humanitaire ou les humanitaires qui aimeraient approfondir certains sujets.

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Agir dans la protection de l’enfance dans l’humanitaire

Les catastrophes humanitaires peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les populations et particulièrement sur les enfants. Lorsque des familles sont obligées de se déplacer pour fuir une guerre par exemple, il arrive parfois que les enfants soient séparés de leurs parents. Dans certains cas, ces enfants sont recrutés par des milices armées qui en font des enfants soldats. Vulnérables et isolés, les plus jeunes ont plus que quiconque besoin d’aide lorsqu’une catastrophe humanitaire survient.

Originaire de la République Démocratique du Congo, Jerry Abdala Kulelemba est aujourd’hui responsable de programme de protection de l’enfance et formateur pour Bioforce Dakar. Après des études en Droit, Jerry travaille sur le terrain en tant que travailleur social pour aider ces enfants à retrouver leurs famille, reprendre des études et envisager un avenir meilleur. Il poursuit sa carrière avec différentes ONG pour devenir responsable de programme. Aujourd’hui il transmet ses connaissances aux futurs humanitaires qui souhaitent, comme lui, venir en aide aux plus jeunes.

Dans cette interview vous découvrirez l’enjeu de la protection de l’enfance dans l’aide humanitaire, le parcours qu’il est possible d’avoir en tant que travailleur humanitaire et les difficultés que cela engendre. Au détour de quelques anecdotes, Jerry nous rappelle la nécessité de se former correctement aux métiers de l’humanitaire afin de pouvoir s’adapter au mieux et tenir dans la durée.

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Transition du secteur privé à l’humanitaire

Quelle est la motivation des personnes qui quittent leur métier pour s’engager dans l’aide humanitaire ? Comment peut-on passer du secteur privé à celui de la solidarité internationale ? Quelles sont les formations nécessaires ?

Yakpaoro Konomou est né en Guinée Conakry et a d’abord travaillé pendant 15 ans dans le domaine de la comptabilité et de l’administration pour un grand groupe international. Grâce à ce travail il avait une position très confortable et il a pu voyager un peu partout en Afrique et dans le monde. Mais en 2015 la Guinée, son pays, est touchée par l’épidémie d’Ebola. Cet événement va être le déclencheur de sa reconversion professionnelle.

Yakpaoro décide alors de retourner sur le continent africain mais cette fois pour se former. Il intègre une formation à Bioforce Dakar dans laquelle il va apprendre à gérer les aspects administratifs d’une mission humanitaire. Grâce à son expérience et à sa formation, il se fait embauché par Médecins sans Frontières. C’est alors que commence une toute nouvelle vie.

Après nous avoir présenté son parcours, Yakpaoro nous raconte la formation à Bioforce, sa première mission avec MSF et sa découverte du métier d’administrateur de la solidarité internationale.

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Nutrition et sécurité almentaire au Cameroun

Les humanitaires interviennent dans différents contextes et types de mission. En fonction de la crise humanitaire du pays, plusieurs programmes peuvent être mis en place pour venir en aide à la population. La problématique de la nutrition est particulièrement prégnante sur le continent africain et c’est pourquoi de nombreux programmes en lien avec la sécurité alimentaire sont déployés sur le terrain.

Daniel Bikele Onana est Camerounais et est spécialiste des programmes de nutrition et de sécurité alimentaire. Après des études dans le biomédical, il se spécialise sur les questions de médecines communautaires avant de suivre une formation à Bioforce Dakar pour devenir responsable de programmes nutrition. Grâce à ses connaissances et son expérience de terrain, Daniel nous décrit avec précision son rôle et l’importance d’apporter une réponse d’urgence aux populations qui souffrent de malnutrition et particulièrement aux femmes enceintes et aux enfants. En effet, les conséquences de la malnutrition chez les plus jeunes peuvent engendrer des séquelles à long terme sur le plan physique et cognitif.

En janvier 2021, le Cameroun est en proie à plusieurs crises humanitaires qui engendrent des problématiques de sécurité majeures. Frontalier avec deux pays fortement déstabilisés, la République Centrafricaine (RCA) et le Nigéria, le Cameroun doit faire face à un afflux important de réfugiés qui fuient les conflits. De plus, depuis 2016, la situation intérieure se dégrade avec des revendications séparatistes entre la partie anglophone et la partie francophone du pays. Cette crise provoque à son tour des mouvements de populations importants à l’intérieur du Cameroun, les déplacés internes.

C’est au cœur de cet environnement instable et complexe que Daniel doit opérer. Il nous raconte son parcours, son pays et son engagement pour l’action humanitaire.

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Du journalisme à l’humanitaire

Faire du journalisme d’investigation, réaliser des enquêtes de terrain, dénoncer des affaires politiques… cette expérience peut-elle amener un journaliste à se lancer dans l’humanitaire ? Abandonner le confort des réunions avec les diplomates, les voyages en avion et la stabilité de son emploi pour faire partie de ces « baroudeurs » que constituent le monde de l’humanitaire. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Ce pari, Serge Xavier Francis OGA a décidé de le faire en s’engageant dans son pays, le Niger, auprès de Caritas. Son engagement bénévole commence dans la communication avant qu’il ne se fasse embaucher et que sa polyvalence lui permette également de travailler dans les services généraux et sur de la gestion de projet. Cette première expérience lui donne envie de se former et s’investir plus dans le milieu de l’humanitaire. Il décide alors de suivre la formation à Bioforce à Dakar et de se former à la logistique humanitaire.

Après ce parcours réussi, Serge rejoint différentes organisations internationales et travaille en expatriation au Congo et au Nigéria entre autres. Sa formation lui permet d’être efficace sur le terrain, mais son expérience de journaliste lui sert également dans ses relations humaines et dans son travail pour communiquer efficacement. De plus, sa connaissance des enjeux géopolitiques ainsi que ses travaux d’investigation sur le thème de la corruption font de lui un humanitaire perspicace qui évite de tomber dans les écueils du terrain.

Un parcours très inspirant qui fait une passerelle très intéressante entre l’information et l’action humanitaire sur le terrain.

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Les enjeux d’un humanitaire au Mali

Le Mali est un pays qui a été très fortement marqué par une crise de grande ampleur. Le 22 mars 2012, le régime du président Amadou Toumani Touré est renversé et depuis ce jour le pays connaît un bouleversement tant sur le plan sécuritaire que sur le plan économique. Alors que toute une partie du pays est délaissée par les services de l’État malien, comment les citoyens maliens peuvent-ils contribuer au redressement de leur pays ?

Amadou Ousmane Diarra a fait des études juridiques à Bamako et, après avoir travaillé pour le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en tant qu’administrateur, il décide de se former aux métiers de l’humanitaire. Cet engagement l’amène à travailler dans des zones où les enjeux de sécurité sont très importants. Amadou découvre alors une autre facette de son pays, le Mali, qui connaît de fortes disparités entre le nord et le sud du pays.

Après sa première expérience au PAM, Amadou décide de se former à la logistique humanitaire à Bioforce à Dakar, au Sénégal. Grâce à cette formation, il découvre bien plus que le focus métier de la logistique. Bioforce transmet également aux futurs humanitaires des compétences transversales comme la gestion de projet, la sécurité ou encore la connaissance du milieu humanitaire. Un point important mis en avant par Amadou est le savoir-être, (https://www.bioforce.org/learn/les-engagements-bioforce/preparez-vous-au-terrain/des-simulations-grandeur-nature/) qu’un humanitaire se doit d’avoir en mission humanitaire. Selon lui, c’est une qualité essentielle lorsque l’on intervient dans des zones avec des contextes sécuritaires tendus.

Après avoir obtenu son diplôme, Amadou enchaîne les missions au Mali et travaille pour différentes grandes ONG. Aujourd’hui il aimerait mettre ses compétences au profit d’autres programmes, dans d’autres pays. Son engagement dépasse les frontières et il s’investit corps et âme dans ce monde aussi exigeant qu’enrichissant de l’aide humanitaire.